Sculptures

Sculptures 1992 – 2000 (sélection).

Entre 1992 et 2000, Gilles Barbier, qui sort des Beaux Arts de Luminy (Marseille), commence à mettre en place son vocabulaire et pose les grands axes de sa reflexion artistique. Il formalise son premier Jeu de la Vie, qui va faire littéralement exploser sa relation à l’art, au travail, à la méthode, à l’identité d’artiste.

On voit se profiler les séries des Pions, des Habiter (Locataire Mobilier, Habiter la Peinture), des Clones… Avec ses Sculptures Pauvres, corps et langage sont mis à contribution dans des mises en scène sommaires, alors qu’avec Planqué dans l’Atelier, c’est un jeu de piste qui s’instaure avec le spectateur. Cette complicité du public est à nouveau sollicitée avec les Correcteurs de Réalité.

Il apparait que, dès les premières années, l’atelier s’affirme  comme le véritable terrain de jeu de l’artiste. Cet espace consacré devient le lieu où tout est possible ! Installations bricolées, mises en scène expéditives et sculptures éphémères côtoient un travail quotidien minutieux et rigoureux dans un ballet où la désorientation semble être la force de locomotion. Mais la circulation des énergies, que Gilles Barbier met en scène très tôt avec une œuvre comme la Ruée vers l’Or, devient l’élément central de son dispositif artistique.