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« Locataire Mobilier », 1993 (séléction).
Parmi les premières obsessions de Gilles Barbier on trouve, revenant comme un leitmotive, la notion, d’habiter. Où du moins, le jeune artiste semble être aimanté par cette idée de se projeter, voire de coloniser, via l’architecture, les espaces vacants qu’il repère en art, mais aussi dans son environnement dommestique. Il propose ainsi d’emménager dans une chaise pour bébé, dans une table, un lit… Déjà semble pointer dans son cheminement une problématique de « squatter » très Philip K. Dickienne : Propriétaire ou locataire ? Ces lieux qu’il rêve d’investir, qu’ils soient dans l’art ou dans un quotidien plus trivial, en est-il propîétaire ou juste locataire, de passage ? Et ses idées, ses souvenirs, son histoire, son identité, en est-il propriétaire, ou les habite t’il en coup de vent. Ses questionnements sur le style, sur l’art et sur la propriété du discours emprunteront très vite le même cheminement.
De cette période, il ne reste que quelques photographies, la quasi totalité de ces œuvres ayant été détruites.